Comment la décrire ?
1,60 m de grâce et de
finesse.
Ses cils d’une longueur et
d’une courbure surnaturelles écartent ses yeux teintés d’un vert pas commun.
Deux arcs parfaits surplombent ses paupières à une distance insolente et
donnent à son regard la profondeur qu’il mérite. Le torrent de boucles d’un
blond vénitien est maîtrisé en haut de sa tête par une queue de cheval altière.
Ainsi attachés, la vue sur son petit visage en triangle, et son décolleté sans
prétention est dégagée. Une main de maître a éparpillé des tâches de rousseurs créant
l’illusion d’une pose hasardeuse, là réside le génie de son œuvre.
Elle mordille ses lèvres
délicates, le regard dans le vide tout le monde la regarde et elle ne voit pas
le monde. Habituée à être regardée, elle ne s’en rend plus compte. Elle se
retourne et m’offre son plus beau profil, mon dieu que son nez est exquis que
son menton est digne.
J’essaie de détacher mon
regard de cette beauté mais rien n’y fait, je suis (et pas la seule)
prisonnière de cette splendeur qui a accroché mon regard. Elle ne me verra pas,
les autres sont occupés à la regarder, j’en profite sans honte : c’est pas
tous les jours que la nature fait bien son boulot... à croire qu’elle a signé
avec les bistouri-logues.